Tu étais parfait. De ton visage, aux posters de mandalas sur le plafond de ton appartement. Ça a cliqué tout de suite. Comme ça. On a pris un café et tu m’as demandé si je voulais passer la nuit chez toi, parce que tu voulais pas finir la discussion tout de suite et qu’il se faisait tard. Tu habitais dans mon coin pref de Montréal, dans un mini appartement qui sentait vraiment bon le weed (tu fumais pu mais tu en faisais pousser et fuck le weed qui pousse ça sent bon.). Tu parlais japonais, parce que tu avais décidé que tu avais envie d’apprendre le japonais. Tu décorais ton plafond, parce que ‘’Why not? Le plafond c’est un mur comme un autre’’. Ca me rendais heureuse, parce que j’aime ça me coucher sur le dos et regarder le plafond pour penser et c’est le fun quand le plafond est intéressant à regarder. Tu m’as trouvé drôle de te dire ça. On se connaissait depuis quelques heures et on aurait dit que ça faisait des années qu’on parlait. De tout et de rien. De ton passé, du temps que tu as passé dans l’ouest canadien, celui dans je ne sais plus quel pays pauvre et en guerre, de ton mariage weird dans les montagnes de ce même pays. On était bien. Vraiment bien. J’ai fini par passer la fin de semaine chez toi, après que tu m’ais demandé : ‘’On met tu un X sur le calendrier?’’. C’était sweet comme façon de me dire que tu voulais que je sois ta copine. T’étais tellement beau, parfait pour moi. Exactement le genre de gars que je me dis toujours que j’aurai jamais. Sauf que t’étais jaloux. As fuck. Ça a duré une semaine. Parce que tu pouvais pas endurer que j’aie un gars comme coloc. Et que je peux pas endurer me faire mettre dehors à 6h am parce que j’ai osé me lever pour lire dans le salon.

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